Souhaitez-vous placer votre excédent d’épargne dans l’immobilier sans avoir à supporter les contraintes locatives, en plus de profiter d'un coût de souscription particulièrement allégé ? La pierre-papier, qui regorge d’un très large éventail de choix, est faite pour vous. Vous investissez dans l’immobilier pour percevoir des revenus locatifs réguliers, sans toutefois devenir propriétaire. C’est à plusieurs que vous vous associez : il s’agit en effet d’un placement collectif ouvert au grand public et permettant de répondre à de multiples objectifs, du point de vue financier, fiscal et patrimonial. Quelles sont les différentes familles pierre-papier et quid des avantages et des inconvénients à débroussailler avant de se lancer ?
Un large choix d’investissements peu coûteux
Le principe de la pierre-papier est de constituer un parc immobilier en faisant appel au financement collectif, par le biais de l’émission de parts de sociétés. Cet ensemble immobilier est mis en location et chaque détenteur de parts a droit au loyer qui est converti en dividendes.
Les familles pierre-papier sont les suivantes :
- la société civile de placement immobilier (SCPI) : elle est la plus connue et la plus répandue. Elle repose intégralement sur de l’immobilier non coté, implanté en France et en Europe, ainsi que dans quelques pays étrangers. La SCPI dégage le meilleur rapport rendement-risques
- la société d’investissement immobilier coté (SIIC) ou foncières cotées : cette classe d’actifs fonctionne de la même manière que la SCPI mais dont l’immobilier est coté en bourse. De ce fait, les rendements fluctuent, et les risques sont présents
- l’organisme de placement collectif immobilier (OPCI) : on parle de placement hybride, qui mise à la fois sur de l’immobilier non coté (à 60%) et des valeurs mobilières issues du marché boursier (30% à 40%). L’OPCI est ainsi un placement destiné à ceux qui souhaitent investir non seulement dans l’immobilier, mais aussi dans les actions et les obligations, à travers un seul placement géré
- l’OPCI FILM (fonds d’investissement en location meublée) : le fonctionnement est le même que pour l’OPCI classique, mais dont le patrimoine se constitue d’immeubles loués meublés
D’autres parts de sociétés sont aussi considérées comme étant de la pierre-papier, mais dont le fonctionnement est tout à fait différent. Il est plutôt question d’un montage juridique destiné à gérer de l’immobilier en indivision. C’est le cas des sociétés civiles immobilières (SCI) et des SARL familiales.
Les multiples avantages de la pierre-papier
Vous tirez profit de tous les points forts issus de l’immobilier : potentiel élevé de valorisation au fil du temps, rendement et rentabilité.
Tous ces placements peuvent être souscrits directement auprès des intermédiaires agréés (conseillers en gestion de patrimoine indépendant, conseillers en investissements financiers, courtiers). La souscription peut aussi se faire à travers des produits destinés à épargner. Citons par exemple l’assurance-vie et le Plan d’épargne retraite (qui les introduisent dans leurs supports en unités de compte pour la constitution progressive de l’épargne grâce aux dividendes).
L’accès à la pierre-papier se démocratise grâce au ticket d’entrée accessible à partir de quelques centaines d’euros seulement. Ainsi, l’apport personnel suffit, tandis que celui-ci peut aussi être combiné avec un financement à crédit pour ceux ne disposant pas de suffisamment de fonds, ou afin de profiter de l’effet de levier.
Le potentiel de diversification est étendu, ce qui permet de répartir les risques et de profiter des points forts pour chacune de ces différentes classes d’actifs.
Quid des limites de la pierre-papier ?
Puisqu’il s’agit d’actifs immobiliers, ceux-ci ne conviennent généralement qu’à ceux qui sont prêts à s’engager sur du long terme. Par ailleurs, la pierre-papier étant un placement géré, des frais s’appliquent. Songez également à anticiper la sortie d’investissement, sachant que les parts de ces produits d’investissement sont relativement illiquides.